Un stage conventionné en Apiculture?
Avant propos...
Mes stages et formations en apiculture sont conventionnés tacitement mais n'offrent pas la possibilité de prise en charge par votre CPF,
Ils ne sont éligibles ni au CPF ni VIVEA, DIF etc.
Compte tenu du faible coût facturé pour mes formations, certaines entreprises disposent d'un budget hors convention.
Je n'établis plus de devis pour les stages que je propose. Il vous suffit d'imprimer la ou les fiche(s) complète(s) ce qui a valeur de devis.
Une facture est émise ainsi qu'une attestation de présence et une attestation de stage, lorsque le payement intégral du stage est réglé et effectué.
Voici les arguments qui nous ont poussé à nous déconventionner
Vous êtes en recherche d'une formation ?
Un stage d'apiculture conventionné est un stage qui entre dans le cadre d'une prise en charge par un organisme nommé OCPA chargé de la collecte des fonds de formation versés par les entreprises.
Pour qu'un stage puisse être conventionné, il faut que cela réponde à 2 Critères majeurs au minimum:
- Que l'entreprise formatrice soit immatriculée en formation auprès des autorités de tutelle
- Qu'il y ait un accord de branche avec votre entreprise, c'est à dire par exemple, pour ce qui concerne les stages d'apiculture, que votre entreprise soit liée à l'agriculture. Il peut cependant y avoir des exceptions :
Notamment si l'entreprise est dans le cas de procédures de licenciements économiques ou structurels, rupture conventionnelle, départs volontaires, etc. Dans ce cas, c'est l'entreprise qui prend en charge, non pas votre CPF
Si Bernard NICOLLET FORMATION est bien enregistrée légalement en formation pour son objet social, nous n'avons pas signé d'accord de branche.
Difficultés assurées....
La difficulté du montage d'un dossier en apiculture est que pour être sérieuse, la formation ne doit pas se dérouler sur un stage "généraliste" ni, un stage fourre-tout mais plusieurs stages répartis sur l'ensemble de la saison afin d'en comprendre les étapes et mieux les assimiler au fur et à mesure de la pratique. Une formation purement théorique ne vaut rien en termes d'acquisition de compétences.
Le temps de réaction des organismes peut s'avérer important, pendant lequel, si les stages font le plein chez le formateur, il n'y a plus de places disponibles au moment de leur réponse. C'est pourquoi, il est préférable d'instruire un dossier de demande de formation auprès d'organismes conventionnés dès le début septembre pour l'année qui va suivre plutôt qu'en cours d'année.
En général, France Travail (Pôle Emploi) ne finance pas les stages de formation apicole, car une formation sérieuse de Reconversion Professionnelle en apiculture, doit non seulement s'étaler sur 2 ou 3 saisons mais de plus, elle doit s'accompagner par, au minimum, une pratique personnelle qui permet conforter ce qui est appris au cours des stages. Très compliqué donc et très peu d'élus parviennent à faire financer leurs stages par ce biais d'autant plus que pour en faire une activité semi pro ou professionnelle, il faudra disposer d'un matelas financier important pour monter l'exploitation, ce qui ne se fait pas avec 4 ou 5 ruches mais au strict minimum une bonne vingtaine issues d'excellentes souches de sélection de surcroît (ce qui représente déjà un premier investissement important); Ensuite, il faudra acquérir les ruches suivantes ainsi que le matériel nécessaire à l'exploitation. La mise de fonds va alors tourner à plus de 100.000€ ! Ne croyez pas les réseaux sociaux où tout est présenté comme facile et peu coûteux. De nos jours, s'établir dans une apiculture pérenne coûte cher par rapport à la rentabilité dégagée à moins d'avoir une niche très juteuse !
Déplacements, hébergement
D'autre part, celles et ceux qui participent à un stage de formation doivent prévoir un budget pour les frais de déplacement et d'hébergement occasionnés. En effet, bien trop rares sont les organismes qui acceptent d'intégrer ces frais dans le budget d'autant plus quand il s'agit de stages réalisés en week-end prolongés, Or, c'est souvent plus coûteux que le stage lui-même (Hôtel, restaurants, déplacement, frais annexes comme les péages etc.) Il faudra multiplier ces frais par autant de stages qui seront nécessaires à la formation d'où le refus des organismes de prendre en charge car cela leur imposerait un lourd travail de suivi des dossiers, ce dont ils ne veulent absolument pas !.
Des honoraires supplémentaires.
Instruire un dossier demande du temps si l'on veut avoir une chance de le faire financer. Or le temps est bien souvent ce qui manque aux personnes qui doivent impérativement écouler "leur droit à la formation", ou vite trouver un stage qui entre dans le moule. Si j'ai quitté à un moment de ma vie les trop nombreuses contraintes administratives, paperasseries, rendez-vous téléphone etc., ce n'est pas pour y revenir à pieds joints pour venir gonfler le nombre de participants à mes stages. Je suis avant toutes choses, animé par le désir de transmettre sans retenue, une connaissance étayée par plus de 25 années d'activité professionnelle. Les près de 3000 personnes qui m'ont accordé leur confiance ne diront pas le contraire.
Quand on instruit un "dossier", cela accroît automatiquement le prix du stage. Vous croyez quoi ? Que cela représente une marge supplémentaire ? Détrompez-vous, si c'était aussi simple que cela, il n'y aurait pas de quoi écrire une seule ligne sur le sujet.
Pour moi, courir après les contraintes de la paperasserie, le suivi des règlements, les relances, les impayés et surtout quelque part le manque de motivation de certains "ayant-droits à une formation", je laisse volontiers cela aux centres de formation pour adultes ou d'autres apiculteurs qui seront heureux de récupérer "cette part du gâteau". Je cherche avant toute chose à prodiguer un enseignement de passionné pour des futurs passionnés !
Je ne dis pas pour autant que toutes celles et ceux qui veulent financer leur formation apicole par le CPF sont systématiquement hors de ce moule, mais mon expérience m'a démontré que trop peu de stagiaires CPF ont finalement eu à s'occuper d'abeilles par la suite. C'est pourquoi je privilégie les personnes qui ont réellement le désir de démarrer, de se perfectionner ou embrasser notre activité d'apiculteur pro.
Pour parvenir à vivre de l'apiculture, il est indispensable de réunir:
- - De la patience (du temps),
- - de la finance (beaucoup),
- - des bâtiments et du matériel (budget important),
- - de la passion ! (Énormément de Passion)
A/ De la patience...
Si vous pensez qu'acheter quelques ruches et vendre votre premier miel se fait comme cela, alors sachez que vous allez droit dans le mur.
Pour monter une exploitation apicole, il faut au minimum 5 années. Ces 5 années pourront être réduites à 3 ou 4 ans à condition de disposer d'un bon matelas financier et d'être capable financièrement de faire l'impasse sur le salaire des 2 ou 3 premières années car il vous faudra au minimum 3 ans pour être à l'équilibre financier.
Outre l'aspect financier, l'art de la multiplication des abeilles demande du temps et impose un certain pourcentage d'échecs. Par exemple, ce n'est pas parce que vous serez parvenus à obtenir la naissance de 100 essaims que tous seront viables. Chez abeille et Nature, le taux de rebuts volontaires est supérieur à 25% (pour diverses raisons dont un cahier des charges strict).
Le décalage de trésorerie est important. Il ne faut pas croire que parce que vous vendez vos premiers produits de la ruche, vous pourrez vous verser un salaire, même sous contrat avec un grossiste il y a de fortes chances pour que vous ne soyez réglé qu'à 6 mois voire beaucoup plus (bien que réprouvées et interdites, ces méthodes perdurent).
B/ de la finance...
Les achats de bonnes souches d'abeilles, sur lesquelles vous pourrez pratiquer la sélection et établir votre cheptel ne se trouvent pas sous le sabot d'un cheval. Il faudra non seulement financer votre premier achat d'une vingtaine de colonies de pure race, mais tout en même temps les conserver et les développer.
Quand on tient compte d'un taux élevé de mortalité les premières années (de l'ordre de 30% chez les personnes qui ont assis leur apiculture sur un programme de formation contre 60% minimum pour celles qui auront choisi le coté autodidacte),, il faudra pouvoir financer le coté chaotique de votre démarrage.
A cela, il est indispensable de prévoir le financement de 250 ruches (matériel) sur les 3 ans à venir, trouver des terrains d'accueil (donc des baux ruraux) établis sur des zones mellifères et pollinifères, ce qui va obligatoirement vous contraindre à des déplacements, d'où la nécessité d'avoir un véhicule adapté car les meilleurs emplacements ne se situent pas à la sortie des autoroutes.
Trop de candidats à l'apiculture pensent que le verger familial fera vivre les premières ruches... L'apiculture Pro n'est pas une apiculture de Loisir, loin s'en faut.
Ne pensez pas qu'il vous suffira de vendre quelques kilos de miel pour autofinancer votre montée en puissance.
Vous pensez emprunter ? Bénéficier de subventions régionales ou européennes ? Vous devrez immanquablement avoir de solides garanties. D'autre part (permettez-moi de le marteler ici), ON NE DOIT JAMAIS EMPRUNTER SUR DU VIVANT
Pour obtenir les fonds nécessaires à la mise en route d'une exploitation apicole professionnelle, vous devrez établir un Business Plan. Or, sur quoi allez-vous vous baser pour tenir compte des aléas climatiques qui chamboulent profondément notre apiculture ces dernières années ? On peut toujours "gonfler" les résultats prévisionnels mais sachez que si vous parvenez à enjoliver les chiffres, comment ferez-vous avec un résultat final loin des prévisions pour ne pas dire catastrophique ?
C/ des bâtiments, du matériel, et des emplacements..
Le stockage du matériel est très important en apiculture. Beaucoup d'aspirants ignorent ce point (moi le premier lorsque j'ai débuté, ce que j'ai toujours regretté amèrement dès ma montée en puissance). De même, ils sous-estiment souvent l'impératif d'avoir du matériel pour l'entretien du parc de ruches, mais aussi des terrains sur lesquels les ruches seront disposées.
Vous n'avez rien de tout cela ? Dans ce cas, cela compromet déjà très fortement votre projet pour l'instant, d'une reconversion professionnelle. Pourquoi ne pas envisager de faire de l'apiculture, un loisir plutôt qu'un métier ? Rien ne vous empêche d'en faire un loisir rémunérateur, car vous pourrez toujours vendre vos produits de la ruche après avoir rempli des conditions de démarches administratives auprès de la Chambre d'Agriculture et de la MSA. Visez davantage une activité pluriactive, c'est à dire avec plusieurs cordes à votre arc (au moins lors de vos premières années de montée en puissance).
Quoi qu'il en soit, il y aura toujours un moment où vous devrez consacrer un temps incompressible à vos abeilles, que vous ayez 10, 100 ou 1000 ruches.
Enfin, il y a le choix des emplacements. Comme vous ne pourrez pas vous contenter d'un bout de place au fond de votre jardin, vous allez devoir prospecter pour trouver de bons emplacements, les aménager pour accueillir vos colonies. Mais de tels terrains, (surtout si la biodiversité locale dans un rayon de 3 km doit fournir de la nourriture toute l'année à vos abeilles), de tels terrains ne sont pas aussi évidents que cela à trouver. Ce ne sont certainement pas les toits citadins qui feront de votre activité, une activité pérenne ni forcément rentable.
Si vous envisagez la transhumance, sachez que c'est également un métier pour lequel il ne suffit pas d'acheter un camion avec remorque et grue (même d'occasion); vous devez disposer des permis de conduire relatifs à cette activité car on a très vite fait d'être en surcharge car "plus on va loin, plus il faut être équipé dans ce sens pour amortir les trajets.
Le travail de prospection est très chronophage et impose une bonne connaissance en botanique (et dans les bases même de l'apiculture). De plus, à ce sujet, si la transhumance a assuré de bons revenus aux apiculteurs des années 60, ce n'est plus le cas de nos jours quand on fait les comptes (à part peut-être les entreprises apicoles dotées de plus de 1000 ruches ? - et encore ! avec les charges de personnel même saisonnier, vous serez concurrencés par les miels d'importation à bas coût).
D/ de la passion
Hélas, mille fois hélas, on ne devient pas apiculteur du jour au lendemain ni même sur un simple désir basique, à part dans les rêves de quelques illuminés de l'internet. Le métier d'apiculteur n'est pas un monde de "Bisounours" !
Cela peut devenir un vrai métier passion certes, mais impose une disponibilité commune au monde agricole où l'on a oublié depuis fort longtemps des mots comme "week-ends, dimanche, vacances"... et tant d'autres. Vous n'avez qu'à regarder "l'Amour est dans le pré" pour comprendre qu'on ne peut pas tout mélanger et confondre.
Donc tant qu'une vraie passion des abeilles ne sera pas votre raison de vivre, vous serez dans la difficulté. Si vous vous êtes donné la peine de discuter avec des apiculteurs professionnels, vous avez pu comprendre une chose: Tous sont des passionnés ! (Quand bien même cette passion soit estompée par le manque de rentabilité)
On peut avoir un coup de foudre (c'est personnellement ainsi que je me suis lancé en apiculture), mais faudra-t-il ensuite que ce coup de foudre ne reste pas qu'un éclair déchirant une nuit d'été. Comme je vais vous en parler sur cette page, vous allez devoir mettre en place un certain nombre de moyens dont le facteur temps à consacrer à vos abeilles. Fini les week-ends, et vacances au soleil.. En apiculture, notre vigilance est exigible 7 jours sur 7 du lever du jour à la tombée de la nuit pendant toute la saison (de mars à Octobre).
Enfin, c'est souvent décourageant car le revenu n'est pas à la hauteur du temps investi, loin s'en faut. Par conséquent, si la passion ne s'est pas formatée et consolidée très rapidement, il y a fort à douter quant à votre avenir professionnel en apiculture. Peut-être tout au plus une apiculture de loisir ?
Mon tout dernier livre d'auto-formation en apiculture:
Guide Pratique de l'Essaimage Artificiel
Etudiez-le avant que la saison ne démarre ! Vous pourrez ainsi créer vos propres essaims en toute réussite !
France Travail ou l'OCPA connaît bien ce besoin...
Avant de demander à faire financer une formation, faut-il encore démontrer que votre projet est viable et vous engager dans un bras de fer avec votre conseiller DRH ou Pôle Emploi. Si vous vous pointez dans son bureau les mains dans les poches en pensant obtenir un stage apicole parce que ça vous parle, OUBLIEZ ! les seuls stages auxquels vous aurez accès seront des stages de type AFPA dans lesquels, on place des dizaines de chô... rêveurs et malheureusement, une qualité d'enseignement pas toujours à la hauteur de la réalité du terrain. Par exemple, on continue d'enseigner dans ces centres des méthodes de Picking, de cadres à feuilles de cires gaufrées, de transhumances, j'en passe et des meilleures, alors que le mode de consommation a totalement évolué, faisant de ces techniques des années 60 une impasse à moyen terme.
Les stages que je propose sont "hors normes" à commencer déjà par leur prix puisqu'avec Pôle Emploi ou les organismes de formation, il faut ramener cela à des coûts horaires et quand c'est le cas, que celui-ci ne dépasse pas une tarification de quelques euros de l'heure ce qui oblige à gonfler le nombre de stagiaires pour rentabiliser, ce que je me refuse à faire.
De plus, vous allez avoir besoin d'une prise en charge des frais d'hébergement, budget qui ne passera certainement pas même en minimisant ceux-ci.
Enfin, posez-lui la question concernant le fait que je ne sois pas conventionné (par volonté de ne pas l'être bien que j'émette une facture et une attestation de stage).
Enfin, ainsi que je l'ai déjà esquissé, suivre 1 seul stage n'a pas de sens et n'est pas concevable puisque la saison apicole ne se déroule pas de la même manière en Février qu'en Mai ou Septembre. Par conséquent, si vous voulez apprendre sérieusement, il faut planifier au minimum 4 ou 5 stages répartis sur 2 saisons au minimum, 3 saisons vous assurant une meilleure probabilité de réussite. Là, généralement, le conseiller, jette l'éponge car si, à la limite il est prêt à mouiller sa chemise pour vous faire obtenir un stage (il en existe), il ne sera pas suivi par sa hiérarchie pour l'obtention d'un financement de 4 ou 5 stages qui auront de plus lieu sur 2 ou 3 ans (car n'oubliez pas qu'entre temps, vous avez obligation de pratiquer et mettre les acquis en pratique)..
Devis... c'est fini
Je recevais plusieurs demandes par jour d'établissement de devis pour les candidats à la formation en apiculture (CPF etc.) mais comme moins de 0.5% des dossiers parviennent à l'acceptation, j'ai jeté l'éponge. Comprenez que Christine et moi ne pouvons pas passer notre temps, à faire des devis qui d'avance, n'ont aucune chance d'être acceptés ou qui posent des problèmes de disponibilités de places, et croyez-moi, nous ne sommes nullement défaitistes. Notre tarification est accessible directement sur Internet, il vous suffit d'imprimer la page du stage en question pour justifier son coût.
Mais pourquoi aussi peu de chances ?
Il faut bien comprendre que si l'Etat sort de son chapeau de magicien des milliards pour soutenir l'économie (Covid par exemple), l'argent public ne doit pas être dilapidé pour autant, même pendant une période électorale où l'on cherche à purger les listes de chômeurs pour présenter un bilan convenable. Seuls les dossiers bien étayés ont une infime chance de passer en tout ou partie.
Avec la médiatisation ces dernières années de la disparition des abeilles, beaucoup de personnes en viennent à se prendre pour des "Zorros" en souhaitant apporter leur contribution aux abeilles, pour faire quelque chose de positif. Très bien et surtout, très bel et noble objectif !, Mais en définitive, on est loin du compte ! Savez-vous ce qu'est l'Apiculture ? En quoi cela consiste ? A quelles difficultés vous allez vous heurter ? Combien va-t-il vous en coûter pour vous établir ? Combien allez-vous gagner et comment ?
Avant d'aller plus loin sur ce sujet, je vous invite à lire et à méditer sur cet article et analyse que j'ai écrite il y a quelques années mais qui est de plus en plus d'actualité, quand bien même les chiffres soient discutables (Cliquez ici ). Je vous invite d'ailleurs à me répondre aux questions que je pose sur l'étude de cas.
Avec la fin du DIF, dont la suppression s'est faite dans un tour de passe-passe, l'entreprise doit maintenant avoir un accord de branche pour accepter une demande de formation en apiculture. Autrement dit et d'une façon plus schématique, si votre entreprise n'a rien à voir avec le côté agricole, Aucune chance à moins de faire partie d'un wagon de licenciements ou départs volontaires !
Bien que le DIF ait été transféré dans un compte CPF, c'est encore pire. Le grand racket du gouvernement en place à cette période a laissé plus d'un salarié qui ne dispose plus de son cumul d'heures pour en faire ce qu'il veut.
Il est vrai que le DIF a permis a bon nombre, de s'initier à l'apiculture. Certains mêmes en ont fait leur activité maintenant, je le sais, j'en ai été l'étrier pour un bon nombre d'entre vous.
Quand on fait les comptes...
Compte tenu de la mise de fonds qui vous sera imposée pour établir une activité apicole semi pro ou professionnelle, que représente réellement le coût de ma formation ? En toute objectivité, de 0,5% à 1% du budget d'investissements à réaliser pour monter en Pro ! Donc si vous n'avez pas de finance pour monter votre activité, votre projet avortera tôt ou tard. C'est la conclusion en tous cas que j'en tire sur la grosse quinzaine des dernières années écoulées.. Comme je ne tiens pas à gaspiller le temps de personne et en tous cas, pas le mien, j'ai préféré jeter l'éponge sur les possibilités de formations financées par des organismes sociaux ou répartiteurs car bien que récente, elle est loin l'époque du DIF où tout employé d'une entreprise pouvait faire financer son désir de formation qu'il souhaitait suivre par le budget de formation de l'entreprise.
Nos gouvernements se sont bien joués de ces possibilités fondamentales à la formation en activant le "coup du râteau". Toutefois, cela remet les pendules à l'heure, car celui qui veut accéder à la connaissance pour en faire une activité professionnelle rémunératrice (ou semi-pro), devra immanquablement débourser à moins de se rabattre sur des stages bateaux (et trompeurs), ce qui ne m'intéresse pas. J'ai refusé à maintes reprises de devenir le formateur de tel ou tel organisme, car ce qui m'anime avant tout et qui constitue mon carburant, ce sont les personnes conscientes plutôt que celles qu'on place histoire de leur avoir fait suivre une formation.
Et puis enfin, à quoi cela rime-t-il de vouloir faire une reconversion professionnelle en apiculture quand on ne sait même pas ce qu'est une abeille ?
Serait-ce une manière sage d'agir ? On ne devient pas apiculteur comme on devient maçon ou cuisinier, par simple nécessité ou impératif alimentaire. En apiculture, on a besoin de véritables vocations pas de "Zorro" qui rêvent d'être "top chef". Ici la battle que vous allez devoir mener se dessine sur 3 ans strict minimum si vous disposez des fonds nécessaires. Donc si vous n'avez pas au minimum deux ou trois ans de pratique comme apiculteur de loisir, ne partez pas bille en tête dans une "reconversion" professionnelle même si votre projet vous "semble" être le meilleur ! Venez me rencontrer (je ne suis pas inatteignable), je vous mettrai les points sur les i car tout ne peut pas s'écrire, et si après cela vous êtes toujours accro, alors, pourquoi pas ? Dans un tel cas, je veux bien envisager de non seulement passer du temps avec vous mais aussi de vous accompagner..
Une activité d'apiculture pour la retraite ?
A l'approche de la retraite, beaucoup s'interrogent sur l'activité qu'ils doivent envisager pour apporter un complément de revenus. Tout naturellement, ils en déduisent que s'occuper des petites bébêtes ne doit pas être si compliqué que cela d'autant plus, que le pater ou le grand-pater produisait jadis un bon miel.
Saviez-vous qu'avant de commencer à vendre votre miel il faudra 5 années de pratique ? 3 ans pour apprendre, puis 2 ans pour monter le cheptel. Entre temps, il faudra investir un minimum d'argent sans espoir de retour. Bien sûr, vous pourrez toujours vendre ci ou là quelques pots de miel, mais même avec une forte valorisation, vous serez très loin du compte.
Vous disposez d'heures de formation ?
Alors investissez-les dans la formation à la comptabilité, la gestion d'entreprise ou l'internet car vous aurez besoin de gérer un site web, des réseaux sociaux etc pour vendre vos produits. Mais surtout, vous devez apprendre qu'avoir une activité apicole pérenne, requiert un minimum de connaissances commerciales et comptables. I
Pourquoi ne pas utiliser votre budget formation à apprendre la gestion commerciale pour votre future entreprise ? Celle-ci sera très importante et c'est un poste à ne surtout pas négliger quand bien même vous ne souhaitiez pas monter en pro mais seulement "semi-pro". Cela fait aussi partie de l'exploitation que de savoir compter et bien connaître les règles de notre système, il n'y a rien de dévalorisant à cela bien au contraire ! Quand vous aurez à discuter avec votre banquier, au moins il verra que vous avez pris votre entreprise au sérieux et que vous ne tentez pas de lui la faire à l'envers en tentant de vendre du rêve ! . A quoi vous servirait-il d'apprendre les abeilles si vous n'avez aucune notion de gestion d'entreprise ? Une entreprise aujourd'hui ne se gère plus hélas comme celle d'un bon père de famille..
De nos jours, la formation apicole est prise en charge soit par des financements "bateau" mais elle ne mène pas loin, ou bien alors dans des organismes spécialisés qui vous proposeront une formation de 6 mois à 1 an, ce qui vous permettra d'obtenir une "qualification" officielle (ex. Greta de la Côte St André - 38)
Je ne tiens pas à aller dans ce sens, car ce n'est pas mon "job" ni ma façon d'enseigner l'apiculture. Je suis davantage un pro de terrain et c'est pour cette raison majeure que je me suis déconventionné, autrement dit, que le stagiaire devra assumer seul le débours de sa formation s'il tient à la faire avec moi. En contrepartie, il s'assure de mon entier soutien et engagement personnel pour faire de son entrée en apiculture professionnelle ou pluri-active, une réussite technique absolue.
A la fin de sa formation, je lui remettrai une attestation de formation qui n'a certes pas la valeur d'un diplôme, mais qui démontrera qu'il a acquis un bagage technique sérieux, celui d'un pro. Je préfère ne former qu'un seul apiculteur par saison, quel que soit son âge, plutôt que des dizaines, financés par des organismes sociaux et qui ne savent pas ce qu'ils veulent. C'est malheureux de parler ainsi ? OUI, hélas, mais c'est pour vous mettre en face d'une réalité: il ne suffit pas de vouloir envisager de faire de l'apiculture ! il faut en avoir les moyens car l'apiculture est un métier dont l'accès coûte très cher (trop). Vous pensez quoi ? Faire mieux que toutes celles et ceux qui vous ont précédé ou qui se sont cassés la figure ? Alors venez m'en parler car depuis 25 ans, je me trompe peut-être (?)
L'Apiculture Professionnelle n'est pas comparable à l'activité d'apiculture de loisir
Beaucoup pensent après avoir visité une exploitation apicole qu'il ne serait pas compliqué de s'établir apiculteur. Or, entre une apiculture de loisir et une apiculture professionnelle, il y a non pas un fossé mais une planète de distance que seuls quelques uns parviendront à franchir.
Les éléments que je viens de citer dans les paragraphes ci-dessus sont les principaux; mais dont deux sont vraiment de taille ::
- - Le facteur "rentabilité"
- - Le financement de l'exploitation. C'est de loin le plus sérieux et qui mérite d'être étayé si vous voulez avoir une chance de voir vivre votre entreprise même si vous n'envisagez qu'un complément de revenus.
C'est pourquoi, je n'établis plus de devis pour des financements de formation. Si vous souhaitez mon soutien, alors faites l'effort de me démontrer que votre projet tient la route, que vous pratiquez déjà l'apiculture ou bien que vous allez débuter sérieusement et que vous avez la possibilité de vous prendre en mains financièrement sans attendre des aides de l'Etat.
Un Financement participatif en apiculture ?
Beaucoup sont entrés dans une nouveauté du siècle en demandant des financements participatifs. C'est peut-être effectivement envisageable mais pour autant tout aussi compliqué, car vous serez redevable sur des récoltes hypothétiques. De toutes manières, quand bien même vous réussissiez votre financement participatif, cela ne fera pas de vous un bon apiculteur. Cela ne vous offrira pas forcément une exploitation pérenne.
Un financement participatif est difficile à réaliser car pour que ce soit efficace, ce n'est pas 5 ou 6000 euros qui seront nécessaire mais au minimum 100.000 euros rien que pour vous lancer en pro (je ne parle pas ici d'apiculture de loisir) !
Enfin, un dernier point:
Au risque de me répéter, la formation pour faire du chiffre ne m'intéresse pas. Certes, si cela contribue à l'objet social de mon entreprise, je veux garder intacte cette passion de la transmission du savoir professionnel en aidant personnellement celles et ceux qui veulent vraiment, car le mien m'a coûté une fortune, ce qui aurait pu être évité si j'avais eu la possibilité de recevoir une connaissance sérieuse de base comme celle que je dispense aujourd'hui (sans aucune prétention ni orgueil mal placé).
C'est une des raisons majeures pour laquelle depuis 2017, le nombre de stagiaires a été volontairement réduit par rapport aux années précédentes alors que la demande est croissante. Si vous choisissez une formation avec Bernard NICOLLET FORMATION (Abeille & Nature), c'est d'abord parce que vous avez envie d'apprendre pour mettre en place une bonne pratique et non pas parce que vous avez des heures de formation à votre disposition.
Tous mes stages sont basés sur une seule trajectoire: La réussite.
Cet axe s'adosse à la colonne vertébrale qu'est notre passion, celle que Christine et moi vouons à nos abeilles y compris en qualité d'éleveurs d'abeilles professionnels. Notre seul but étant de vous aider à acquérir non seulement une connaissance pratique mais également de nous assurer que notre temps investi, le sera pour une bonne cause. Il s'agit davantage d'un transfert de compétences que de cours magistraux.
Au cours de nos stages, vous ne serez pas baignés dans des projections graphiques, des tableaux Excel et autres enseignés en amphithéâtre sous forme de conférence ! De la logique, le partage intégral de notre expérience professionnelle en pratique sur les ruchers, et surtout rien de caché même si vous voulez devenir éleveur et vivre de la vente d'essaims d'abeilles et me faire concurrence (!). Il y a de la place pour celles et ceux qui sont animés d'un désir de bien faire. Nous vous aiderons à comprendre comment monter votre future activité d'apiculteur Pro et surtout, produire dans la haute qualité, pour des clients de qualité, seule façon de pérenniser votre activité..
Des stages dans une ambiance chaleureuse...
Si une chose me tient à coeur, c'est bien la convivialité et la bonne humeur qui règnent dans mes stages. Quand les stagiaires viennent pour apprendre en vue de réellement pratiquer, il regne une ambiance de franche camaraderie. Quand le stage est fini, on échange les e-mails, les coordonnées, on se donne rendez-vous au stage suivant, on s'invite mutuellement etc. etc. J'aime voir des personnes heureuses d' apprendre et d'avoir obtenu les réponses à leurs interrogations, surtout quand je ressens en elles une envie débordante de mettre en pratique dès la fin du stage. Là est ma réelle motivation pour tout donner et toujours... plus que ce qui était prévu. Toutes celles et ceux qui sont passés par là en témoignent .
Malheureusement, dans mes stages précédents, trop de personnes venaient participer parce qu'elles disposaient "d'un droit à la formation" (heureusement, pas une généralité des stagiaires). N'ayant pas une sérieuse ou réelle motivation pour pratiquer, cela pouvait parfois se resentir dans l'ambiance des stages (Meaculpa).
Je ne suis pas mécontent d'avoir changé les choses, tout au contraire, nous avons gagné sur toute la ligne !
Puisque, encore une fois, je ne conçois pas mes stages autrement que pour des passionnés et futurs passionnés ou bien tout du moins des personnes très motivées et empressées d'apprendre, j'ai cessé de conventionner des stages uniques. Si le montage et suivi d'un dossier est chronophage en réalité, un seul stage n'offre pas un réel sens pour un(e) futur(e) apiculteur qui vise d'en faire une apiculture rémunératrice
Votre formation ne sera pas financée ?
Quelle grande question !
Conscient qu'il est impératif de participer à plusieurs stages en saison, j'ai baissé le prix de mes stages mais également en diminuant la durée en nombre de jours (tout en augmentant le nombre d'heures journalières) pour que cela soit bénéfique pour le stagiaire
Pourriez-vous alors régler de vous-même cette formation ? Seriez-vous prêt(e) à venir ici au Cergne pour 3 à 5 stages thématiques ?
Si oui, alors votre intention démontre votre envie de suivre cette voie et en tous cas, nous allons dans le même sens.
Dans le cas contraire, ce n'est peut-être pas parce que vous ne voulez pas, mais que les moyens vous manquent ? Alors, réfléchissez bien à ceci:
Comment allez-vous faire pour financer votre entreprise si vous n'avez pas les moyens d'acquérir un transfert de connaissances et de compétences pour vous permettre d'accéder au milieu pro et rentabiliser rapidement votre activité ? Comment pensez-vous tenir ? Comment allez-vous faire pour mettre l'argent sur la table pour investir dans votre cheptel de base ? Vous rabattre essentiellement sur des essaims de capture ou un cheptel de piètre qualité dont les abeilles ne seront pas acclimatées du fait d'être issues de l'importation ou de l'exploitation d'abeilles non endémiques ? Vous n'irez pas loin, et quand bien même vous fassiez tout ce qu'il faut pour bien faire, vous n'aurez pas gagné le moindre euro pendant plusieurs années. Combien jettent l'éponge à la deuxième ou 3ème année totalement désenchantés et déçus, las de bosser comme des malades pour rien ou presque rien !
Croyez-vous que les gens de Pôle Emploi ou des organismes répartiteurs ne soient pas conscients de cela ? C'est en grande partie la réponse aux refus d'acceptations de dossiers et ma grande motivation pour avoir mis un terme aux stages conventionnés.
S'il n'est pas difficile de financer l'achat d'une caisse à outils et d'un chalumeau après avoir appris la plomberie, mettre sur pied un cheptel d'abeilles qui vous permettrait de gagner votre vie, c'est totalement autre chose et pas la même échelle d'investissement pour devenir apiculteur, même programmée sur plusieurs années.
Pardon de vous avoir parlé aussi franchement. Il est de mon devoir non seulement de vous faire comprendre une réalité, mais aussi et surtout de vous montrer qu'entre rêve et réalité, malheureusement, cela passe aussi par la finance.
Et c'est justement parce que la finance vous manque qu'il ne faut pas faire n'importe quoi, notamment en choisissant votre formation. Vous pensez faire l'impasse ? Alors sans moi car de nombreux pièges vous attendent et qui vous feront regretter de ne pas être passé(e) par la case départ.
Dans mes stages, nous aborderons le sujet pour celles et ceux qui envisageraient plus tard d'en faire une activité rémunératrice, mais au moins, cela se fera en toute première connaissance de cause.
Concrètement, comment faire ?
On prend les choses en commençant par un point A et ensemble, nous arriverons au point B.
Bien entendu, le raccourci serait de me passer un coup de fil, mais avant cela, je vous demande de réfléchir.
- - Êtes-vous prêt(e) à vous engager sur les 3 années à venir en gravissant les échelons un à un ?
- - La formation pour vous fait-elle partie intégrante pour apprendre et pratiquer ?
- - Pourrez-vous commencer votre formation dès la prochaine saison ?
Si vous répondez OUI à ces 3 questions, alors nous pouvons envisager de collaborer !
Pourquoi ne pas commencer par vous inscrire à mon cours d'apiculture en ligne ?
Vous pouvez également découvrir les 5 ouvrages d'apicultures que j'ai tout spécialement écrits pour votre formation:
- - Ma première ruche
- - Comment débuter en apiculture ?
- - Développer et maintenir des ruchers en apiculture Naturelle
- - Donnez du sens à votre apiculture
- - Guide pratique de l'essaimage artificiel
En attendant, je serai votre référent si c'est ce que vous désirez dans la compréhension des choses...
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout et si je vous ai découragé, je vous demande pardon, ce n'était pas mon intention. Mais dans ce cas, en toute sincérité, il vaut mieux reconsidérer votre approche en apiculture et vos objectifs plutôt qu'être leurré(e) par des discours trompeurs
Parole de Pro...
Vous envisagez une reconversion Professionnelle en apiculture ?
C'est possible, pourquoi pas, mais:
- - Que connaissez-vous aux abeilles ?
- - Combien de temps vous donnez-vous pour obtenir vos premiers revenus ?
Et si vous commenciez par là ?
J'ai pris le temps d'écrire 4 livres pour vous guider dans votre apiculture